mardi 9 septembre 2008

à propos du Ventre de la baleine

Lu dans Cassandre/Horchamps - été 2008 ( Le site de Cassandre)

(...) Le texte de Stanislas Cotton est écrit sans point, ciselé et nourri d'élégances. Petit à petit, on découvre le tragique de la situation. Il se dégage alors un théâtre incisif et violent. Sans répit. Sans compromis, pour raconter l'histoire de cette déesse, de cet amour immortel battu jusqu'au sang. Sans vulgarité non plus.
La précision, le talent, l'intelligence de Valérie Dablemont, la comédienne qui interprète le personnage d'Aphrodite, et le qualité de la musique de Spike jouée en direct, donnent vie avec sensibilité et émotion à cette histoire. (...)
A l'heure des commémorations de mai 68 et du rappel des acquis d'égalité et de droits conquis par les luttes des femmes des années 70, on sort saisi aux tripes de cette pièce. (...)
En France, une femme meurt tous les jours dans un océan d'indifférence sous les coup de son conjoint. Une fois de plus, c'est le théâtre de texte qui se charge de nous le rappeler. Cette fois-ci encore avec brio et sans didactisme.
Marc Tamet


Plongée en eaux blessées

La Compagnie Pat Prod, associée à Théâtre en Scène, dirigée par le metteur en scène Vincent Goethals, apporte à Avignon trois pièces de l'auteur belge Stanislas Cotton. "Le Ventre de la baleine" investit jusqu'au 27 juillet le Studio Théâtre Avignon temps danse, lieu d'accalmie hors des remparts, à quinze minutes à pied de la rue des Teinturiers. Ce qui se vit et se dit dans ce ventre ne repose pas : ça se dépose dans le vôtre, le décompose et explose... (Lire la suite.)